Partir en mission humanitaire à l’étranger est une expérience enrichissante qui permet d’aider les communautés dans le besoin tout en découvrant de nouvelles cultures. Pour les personnes ayant un emploi en France, il existe divers types de congés qui permettent de s’engager dans des actions de solidarité à l’étranger. Dans cet article, nous allons explorer les différentes options de congés adaptées aux besoins des travailleurs souhaitant s’impliquer dans des missions humanitaires : Congé de solidarité internationale, congé sabbatique, congé de bénévolat, et autres…
1. CONGÉ DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE
Le Congé de Solidarité Internationale (CSI) est un dispositif permettant aux employés de s’absenter de leur poste de travail pour réaliser des missions d’aide humanitaire à l’étranger. Il s’applique à des associations habilitées, et qui sont regroupées sur une liste précise. Ce congé peut durer jusqu’à 6 mois, en fonction de l’accord conclu entre l’employé, l’employeur et l’organisme humanitaire partenaire. Pendant cette période, le contrat de travail est suspendu, mais le salarié conserve certains droits sociaux et peut bénéficier d’une indemnisation.
À noter que le congé de solidarité internationale n’est pas adapté aux voyages de Mahalo, car nous n’avons pas de partenariat avec des associations habilitées.
2. CONGÉ SABBATIQUE
Le congé sabbatique est une période prolongée de pause dans la carrière professionnelle qui permet aux travailleurs de se consacrer à des projets personnels ou humanitaires. Ce type de congé est généralement non rémunéré, mais il offre la possibilité de partir en mission solidaire tout en préservant le lien avec l’entreprise. Le salarié peut négocier avec son employeur la durée et les conditions de son congé sabbatique, qui peut s’étendre de quelques mois à une année. Il est donc particulièrement adapté si vous souhaitez partir en voyage humanitaire pour une longue durée.
3. CONGÉ SANS SOLDE
Le congé sans solde est une option pour vous engager dans un séjour solidaire, sans être rémunéré(e) pendant la période de congé. Contrairement au CSI, le contrat de travail n’est pas suspendu, mais le salarié ne reçoit pas de salaire pendant la durée du congé. Cette solution permet de conserver son poste, tout en prenant part à des projets solidaires à l’international.
4. CONGÉ PAYÉ
En tant qu’employé(e) vous avez droit à un certain nombre de jours de congés payé par an. Pour partir en voyage solidaire, il est possible d’utiliser une partie ou la totalité de ces jours de congés payés. Cela permet d’effectuer des missions humanitaires de courte durée sans perdre de rémunération.
5. COMPTE ÉPARGNE-TEMPS
Le Compte épargne-temps (CET) est un dispositif permettant d’accumuler des jours de congé ou de repos non pris pour les utiliser ultérieurement. L’employé peut épargner des jours de congés et les utiliser par la suite pour financer une mission humanitaire à l’étranger. Les modalités d’utilisation du CET peuvent varier en fonction de l’entreprise et des accords conclus. Les conditions sont généralement les mêmes que pour des congés classiques, ce qui signifie que vous serez rémunéré(e).
6. CONGÉ DE BÉNÉVOLAT
Certaines entreprises proposent des congés spécifiques pour le bénévolat, ou les missions humanitaires. Ces congés de bénévolat ou congés humanitaires peuvent être rémunérés ou non, en fonction de la politique de l’entreprise. Renseignez-vous auprès de votre employeur pour savoir si cette option est disponible. Parfois il est également possible de négocier une participation financière de l’entreprise pour votre voyage humanitaire.
CONCLUSION
En France, partir en mission solidaire à l’étranger tout en maintenant son emploi est possible grâce à différents types de congés adaptés aux besoins des travailleurs. Le Congé de Solidarité Internationale, le congé sabbatique, le congé sans solde, le congé payé, le Compte épargne-temps et le congé de bénévolat offrent des opportunités pour s’engager dans des actions de solidarité à l’international. Avant de prendre un congé pour une mission humanitaire, il est essentiel de discuter avec son employeur pour trouver la meilleure solution qui répond à la fois aux besoins de l’entreprise et aux aspirations humanitaires du salarié. Partir en mission humanitaire est une expérience inoubliable qui permet de faire une différence dans le monde tout en développant des compétences personnelles et professionnelles précieuses.